Les Bozarts

de l'Abbevillois
Expositions

Camille Sohier

 

SIMILITUDES

du 16 mars au 19 avril 2024

Camille Sohier est né le 8 mars à Cherbourg.

Il fait ses études à l’Université Picardie Jules Verne où il obtient successivement, un Bac pro en production graphique, une licence d’Arts et un Master d’Arts, Spécialité Théorique et Pratiques Artistiques.

Son processus créatif repose sur une association des pratiques traditionnelles et des pratiques numériques.

Il sélectionne notamment des représentations iconiques de la pop culture, du cinéma ou de l’histoire de l’art telles que Kurt Cobain, le chanteur du goupe Nirvana ou prochainement la Joconde de Léonard de Vinci ?

Camille Sohier nous les donne à voir en les revisitant à l’aide de l’outil informatique et des techniques graphiques traditionnelles avec en préambule à cette interprétation cette question : 

«  Comment ces images ont-elles pu créer, accroître et faire perdurer le statut quasi divin de certains personnages ou objets issus de la réalité ou de la fiction ? »

Camile Sohier est en charge du FAB LAB de la Maison pour Tous installée depuis quelques mois dans l’espace collaboratif nouvellement construit dans les quartiers du Soleil Levant et Platanes dans le cadre du grand chantier de rénovation dont ils sont l’objet.

ROUGE

Exposition réalisé dans le cadre d’un partenariat

avec le conservatoire de la Baie de Somme

du 3 février au 8 mars 2024

entrée libre et gratuite aux horaires des ateliers

Aïssa Aberkan

Du 2 décembre 2023 au 26 janvier 2024

Entrée libre et gratuite aux horaires des ateliers

Marie-Claude Bachelier Heynen

 

 

Du 23 septembre au 17 novembre 2023

Le conte, qu’en est-il ?

Des contes, il en existe dans tous les pays du monde, des histoires qui se transmettent de bouche à oreille pour distraire et instruire les enfants.

Ces récits imaginaires, fantastiques, aux univers merveilleux ne visent pas seulement à nous amuser, mais nous édifient, nous reprennent, et parfois même nous sauvent.

Carlo Collodi, quand il crée Pinocchio en 1881, va le faire mourir assez rapidement, il le fait pendre par des malfrats qui l’ont grugé, comme si c’était juste ce qu’il méritait pour s’être égaré sur la route. Et, c’est la révolte parmi les enfants qui suivent l’histoire de ce pantin de bois avec passion chaque semaine dans le « Giornale per i Bambini » !

Alors il le ressuscite, lui donne une seconde chance comme le fils prodigue.

Il y a un effet miroir en lien avec ce fils qui se révolte et part mener brillante et joyeuse vie, mais qui se retrouve dans une misère noire, sans ami quand vient à lui manquer sa fortune.

Pinocchio, ce personnage qui nous ressemble beaucoup plus qu’on ne l’imagine, par ses faiblesses, mais aussi par sa résilience face à l’adversité, sa capacité à rebondir jusqu’à triompher et devenir libre.

Il ne ressemble en rien à ce pantin édulcoré qu’en a fait Walt Disney. Il fait face à la mort, à la perte de Lumignon, au danger, aux mensonges de ce monde, sa route est compliquée ; elle me fait penser à la peinture de Carrache, « Hercule à la croisée des chemins »…, quel itinéraire prendre ?

A la fin, c’est grandiose, c’est ce qui importe.

Quant à Peau d’Âne, c’est une autre histoire, une histoire de fille, de princesse qui n’aurait pu imaginer que son monde s’écroule et soit mis en danger. La prédation du père qui veut lui voler son âme, c’est énorme !

Comment peut-on réagir face à tout ça ?

On fuit, on se cache, on met en place une stratégie pour s’en sortir et vivre, puisqu’il faut bien que la vie prenne le dessus.

Il y a dans le monde contemporain autant de Peau d’Âne qu’au temps de Charles Perrault, des prédateurs sans scrupules passant par les mailles du filet, mais il y aura toujours de ces « princes » sauveurs qui font que le manteau de l’âne se retrouve un jour dans l’armoire.

Une peau d’Âne n’est pas seulement la victime d’un père, d’un frère, d’un ami de la famille…, elle peut aussi être vandalisée par des mots inappropriés et des regards assassins.

Toutefois, comme Pinocchio, quand le manteau tombe, la princesse resplendit.

Marie-Claude Bachelier-Heynen Dunkerque, le 8 septembre 2023

Travaux d’élèves juin 2023

Elise Dupuis

Graphisme, peinture et céramique

du 6 au 31 mai 2023

 

Le travail de Elise Dupuis s’articule autour de deux axes, le volume, à travers la pratique du modelage, et l’univers bidimentionnel du dessin,de la peinture et des techniques mixtes.

La confrontation de ces deux genres très différents de représentation dans un même lieu peut dès lors poser question…

Quels liens le regardant est il en mesure d’établir entre ces deux systèmes de représentation, entre ces deux univers esthétiques ?

Sommes nous tenus d’apporter une réponse à cette question ?

L’artiste est libre des ses choix et rien ne l’oblige à se justifier… de même que le spectateur est aussi libre d’apporter à cette question la réponse qui lui convient…

Nous allons néanmoins évoquer quelques pistes qui permettront de décrypter l’ensemble présenté dans la galerie de l’école des Beaux-Arts.

Les têtes modelées d’ Elise Dupuis incarnent une certaine réalité, elles figurent une partie du corps humain et des visages, de femmes essentiellement.

Ces visages expriment des états d’âmes, des sentiments, ils nous communiquent, de part la manière dont nous les percevons, certaines informations que chacun interprète à son grée et selon le référentiel qui lui est propre.

Ainsi cette apparence physique est en relation avec ce qui préside à l’état d’esprit de l’individu, le regardant ainsi que le représenté, une activité cérébrale qui est invisible, et que nous percevons à travers l’expression du visage.

La tête est donc le siège de ce monde invisible, notre conscience et aussi de notre inconscience, cet univers s’y niche bien au chaud et plus ou moins à l’abri du monde extérieur.

Et c’est à l’intérieur de la tête que s’élaborent ces représentations fugaces, insaisissables, des images qui souvent échappent à notre analyse et par la même à notre contrôle.

Celles que nous donne à voir Elise Dupuis font partie de ce registre, elle explore cet univers, elle en fixe quelques éléments, elle les fait poser pour nous et les livre en pâture à nos regards indiscrets…

Quelles prises de risque !

Car cet arrêt sur image intime vient en percuter un autre, celui de l’observateur qui ne peut échapper à son propre défilé de visions, à sa nomenclature personnelle… intime…secrète..

L’artiste accepte cette prise de risque, carburant de son processus créatif, ses jeux de mots picturaux … elle ose le regard de l’autre comme beaucoup d’artistes,

pour exister tout simplement !

Jean-François Petitperrin

 

Stéphanie Smalbeen

Dessin et Gravure

Du 4 mars 

au 14 avril 2023

Hélène Naty

Variations Végétales

du 5 décembre 2022

au 27 janvier 2023

 

Le végétal est un thème que j’explore périodiquement depuis plusieurs années. Sa diversité offre un choix important de sujets que je traite souvent sous forme de séries.

Ainsi les Paperolles inspirées des reliquaires de papiers enroulés fabriqués par les moniales prennent l’herbier comme motif et déclinent des variétés de plantes faites d’étroites bandes d’argile collées sur un support circulaire en terre.

Les Poivrons quant à eux jouent le jeu du plein et du vide ; le cerne reprenant la forme du poivron en coupe longitudinale encadre le cœur plein de ce dernier.

De même la mandorle en terre noire, des Amandes enclot des semences en terre blanche suspendues.

La série des Pavots associe dessin et céramique. Le côté fragile de la fleur de pavot est suggéré par de petits formats suspendus sur lesquels sont esquissées d’un trait d’encre ces fleurs éphémères. Les capsules réalisées en céramique sont fixées sur des tiges métalliques fichées dans une poutre de chêne.

CIV est une interprétation très libre du processus de croissance et multiplication des cellules ou tissus végétaux de la culture in vitro.

Le travail des Strates et celui des Cubes abordent l’idée de germination, celui des Arabesques joue avec le motif floral qui se déploie en une dentelle de terre. Le geste répété, le multiple accompagnent ma pratique plastique.

Hélène Naty

 

 

 

 

 

 

André Zetlaoui

Action – Capital

du 1 octobre 2022

au 25 novembre 2022

Travaux d’élèves 2022

du 25 juin 2022

au 1 juillet 2022

Claude Marchand

Aquarelle

du 30 avril 2022

au 25 mai 2022

 

 

 

Bernard Sodoyez

… Venise

du 25 février 2022

au 8 avril 2022

Venise, pour moi, c’est le coup de foudre lors de mon premier voyage, en sortant de la gare. Bien-sûr, comme tout bon touriste, en première lecture il y a la découverte des façades, des calli, des ponts …

Au fil des visites, chaque année, l’autre Venise, plus sombre, plus inattendue, plus mystérieuse s’est imposée. Les expositions des Biennales, dans la ville nous font découvrir des lieux, des sculptures qui ont été et qui sont toujours les principaux thèmes de mes travaux.

Mais dessiner ou peindre Venise, aujourd’hui me parait insurmontable, surtout à la suite de Canaletto, Guardi, Turner, Monet et tant d’autres. J’ai réalisé peu de paysages de la ville préférant la lagune et les îles au loin.

Je ne peux me séparer de Venise, dès que je la quitte, je n’ai de cesse d’y revenir.

Gérard Payen

Enseignes peintes

d’Afrique de l’ouest

Photographies

du 13 décembre 2021

au 4 février 2022

J’ai vécu et travaillé durant quinze ans en Afrique de l’ouest.

En observant les paysages urbains, j’ai été marqué par les enseignes peintes à la main qui annonçaient les lieux et métiers des artisans. Il s’agissait souvent d’enseignes de coiffeurs, de photographes, de tailleurs, d’horlogers, mais aussi de mécaniciens, de disquaires, de bars, de restaurants, de guérisseurs…

Parfois c’était proche de l’art pariétal, motifs peints directement sur les murs, des cloisons, du contreplaqué de récupération.

J’ai été particulièrement séduit par l’aspect « art brut », arts poétique voir surréaliste, parfois proche de l’abstraction dans la facture esthétique de cet art.

A la fois pratique, utilitaire et aussi expressif, onirique, décalé, il s’en dégage fréquemment un humour évident et aussi une philosophie de la vie.

Sans oublier certaines évidences sociologiques comme la reconnaissance et la fascination de la technicité (docteur de montre) jusqu’à l’exubérance (hôpital de la montre).

Ces photos ont été prises au Niger, au Bénin, au Togo, au Burkina Faso et principalement en Côte d’Ivoire entre 1969 et 1987.

Gérard Payen

 

Jean-Claude Schenck

Ma collection de… réclames !

du 1 octobre 2021 

au 3 décembre 2022

Megan Laurent

Vues Persannes

Photographie

du 3 octobre 2020

au 6 novembre 2020

Lors de ma résidence artistique de plusieurs mois en 2017 au C. C Art Space (centre d’art à Ispahan), accompagnée de mon appareil photographique,  j’ai sillonné l’Iran de Téhéran jusqu’au Golfe persique en passant par Ispahan. 

Vues Persanes se présente comme une exposition éloignée des représentations médiatiques actuelles du pays, ce territoire étant ostracisé pour des raisons politiques, « fantasmé » pour son régime à l’heure d’une islamophobie latente en Europe. 

J’ai voulu à travers mes images et mes textes, témoigner de la richesse culturelle de l’Iran, de son quotidien, de ses paysages insoupçonnés et de ma rencontre avec les Iraniens.

Megan Laurent 

Alain Michel Boucher

du 25 janvier 2020

au 30 mars 2020

Sylvie Gosselin

SUNPRINT

Cyanotypes

du 30 novembre 2019

au 17 janvier 2020

 

SPACE !

du 18 au 27 novembre 2019

Travaux d’élèves !

à l’office de tourisme

du 9 au 23 novembre 2019

L’étrange collection de …

… Lionel Monnier

du 21 septembre 2019

au 5 novembre 2019